D’un tremplin à l’autre

Alexis Muller
Consultant en qualification/validation dans le domaine pharmaceutique

Quel parcours avez-vous suivi avant l’IMT ?

J’ai obtenu un BAC S par miracle. En effet, j’ai toujours eu des facilités en cours mais, pour les révisons c’était la catastrophe ! Une annonce dans le journal m’a fait connaître l’IMT. Ses formations alliant études supérieures et rémunérations – ce que je souhaitais –, j’ai donc postulé pour un cursus TPCI en 2007.

Et ensuite ?

Après une formation en alternance, chez Lilly France, à Fegersheim, concrétisé par un diplôme de TPCI, j’ai continué ma route avec un TSPCI, obtenu en 2011, après deux années chez BioMérieux à Craponne. Puis, je me suis engagé dans un projet ERASMUS+, chez Ferring en Suisse. Ce parcours s’est achevé par une licence professionnelle en qualité, à Bordeaux, là encore en alternance chez Vétoquinol, à Lure, près de Belfort.

Que vous a apporté L’IMT ?

J’ai pu appuyer mes connaissances sur une réelle expérience du domaine pharmaceutique et entrer en concurrence avec des personnes plus diplômées mais  moins expérimentés sur les postes. De plus, mes choix de stage en entreprise m’ont amené à me déplacer dans plusieurs régions, prouvant ma mobilité et ma flexibilité, choses que les recruteurs savent remarquer. Ces missions en alternance ont également contribué au développement de mon réseau. En 2013, celui-ci m’a aidé à décrocher mon premier vrai contrat et continue aujourd’hui à m’offrir des opportunités inattendues.

Justement, comment s’est passée votre recherche d’emploi ?

Une recherche d’emploi ? Quelle recherche d’emploi ? Je suis arrivé sur le marché du travail avec 5 ans et 6 mois d’expérience dans le domaine pharmaceutique. Je pensais débuter un master, à Lyon. Mais vu le nombre d’entretien et de poste qui m’ont été proposés, c’était inutile. BioMérieux est revenu vers moi pour m’offrir un poste de technicien qualification. J’en suis parti en 2015, quand SPIE Oil&Gas Services m’a contacté pour un poste en consultant qualification/validation. Aujourd’hui, je suis en mission au LFB d’Alès, jusqu’en décembre. En janvier, je serai envoyé chez un nouveau client, en Alsace. J’aime me déplacer et ces différentes missions sont un excellent moyen de continuer à étoffer mon réseau.

Comment envisagez-vous votre avenir professionnel ?

Le nombre de propositions est tel que je ne me projette pas réellement. J’ai l’occasion de passer 3 à 4 entretiens chaque mois, tant les missions disponibles sont nombreuses. Ma mobilité amène même les recruteurs étrangers à se tourner vers moi pour des missions en Suisse, en Belgique ou en Angleterre.